Implantation d’abris à insectes dans le Musée de Salagon

L’histoire du Musée de Salagon

Le Musée est accueilli dans l’ancienne église romane et d’un prieuré datant de la Renaissance. Le bâtiment est par ailleurs classé Monument Historique. Tout autour se trouvent six hectares de jardins, peuplés du grande faune locale. C’est ainsi que le site s’est retrouvé labellisé ethnopôle en 1996. Une ethnopôle oeuvre pour les savoirs de la nature, les relations entre les hommes et leur environnement végétal. Ensuite, le Musée a été labellisé Musée de France puis Jardin Remarquable en 2002. Le lieu entend valoriser la culture passée et contemporaine de la société provençale. Plus particulièrement, ses jardins ethnobotaniques racontent l’histoire de la relation aux plantes des habitants de la Haute-Provence.

Les abris à insectes

Le projet soutenu par la Fondation d’Entreprise CA PCA concerne l’implantation d’entomologues ou “abris d’insectes” dans les Jardins des Temps Modernes. Ces structures sont un lieu de reproduction et d’observation des insectes, en particulier l’abeille solitaire. Ce sont aussi des œuvres d’art car il s’agit de sculptures de Yannick Lemesle, passionné d’entomologie en référence à Gilles Clément.

L’idée principale du projet est l’installation d’un volume qui recèle à la fois :

  • Un principe éducatif, de sensibilisation à la vie des insectes pour un public jeune, familial, curieux des sciences de la vie ;
  • Un abri à l’environnement durable ;
  • Une une sculpture en bois artistique.

A proximité de ce jardin, dans une partie peu visitée du site, se trouve un petit bois planté d’espèces locales (différents chênes, érables de Montpellier). Une clairière sera ouverte en son centre, de manière à aménager un espace privilégié, ombragé l’été et susceptible d’accueillir des groupes de scolaires. Le reste du bois sera replanté d’arbustes fleuris (amélanchiers, coronille), de manière à adapter le biotope à la colonisation du plus grand nombre d’espèces d’insectes possible, notamment l’abeille. Les abris seront placés autour de la clairière et à l’orée du bois, de manière à créer un lieu d’observation de la vie et de l’évolution des colonies d’insectes.

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Article publié le 03/08/2018, mis à jour le 20/04/2021 par Eloïse Kretzer.