Journée de la Terre : nous pouvons tous faire des gestes pour la planète

Célébrée tous les 22 avril, la Journée mondiale de la Terre a été créée en 1970 aux États-Unis. Elle invite tous les citoyens à réaliser un geste concret pour la protection de l’environnement. C’est l’occasion de sensibiliser davantage les citoyens aux problèmes qui l’affecte. L’objectif est d’installer chez chacune et chacun d’entre nous des réflexes simples visant à la protéger mieux, jour après jour.

Et nous, comment pouvons-nous agir?

PLASTIQUE DANS LES OCÉANS

8 millions de tonnes. C’est la quantité de plastiques se frayant un chemin jusqu’aux écosystèmes marins chaque année selon la Fondation Ellen MacArthur. C’est l’équivalent d’un camion poubelle déchargé en mer chaque minute. Si rien n’est mis en œuvre, ce nombre passera à deux par minute d’ici à 2030, et à quatre par minute d’ici à 2050, précise la Fondation. Retrouver le rapport “Pour une nouvelle économie des plastiques” ICI

Ces tonnes de plastiques se morcellent avec le temps, les poissons et les animaux marins les confondent avec de la nourriture et les avalent. Certains en meurent, d’autres sont pêchés et finissent donc dans nos assiettes… et les plastiques avec. Lire aussi ”

Que pouvons-nous faire à notre échelle?

  • Arrêter toute consommation de plastique à usage unique : touillettes à café, cotons tiges, couverts, gobelets, pailles, etc. A titre d’exemple, le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a supprimé les gobelets et touillette de ses distributeurs et a offert à chaque collaborateur un mug en porcelaine.
  • Limiter au maximum les achats de produits emballés dans du plastique
  • Refuser les sacs plastique en magasins quand vous n’en avez pas besoin et prenez votre propre sac réutilisable pour faire vos courses

PRODUCTION DE DÉCHETS

590kg. C’est la quantité de déchets produite par un Français chaque année.

Les produits que nous achetons et consommons ont des impacts considérables sur l’environnement, notamment en fin de vie : notre production de déchets a doublé en 40 ans !
Nous avons une influence directe et décisive sur ces impacts selon nos façons de consommer : lors de l’achat des produits, de leur utilisation ou quand nous nous en débarrassons… Bien informés, nous pouvons faire des choix plus écologiques mais aussi plus économiques.

Que pouvons-nous faire à notre échelle?

  • Acheter en vrac : c’est la meilleure manière de limiter les emballages et de ne pas acheter plus que ce dont on a besoin
  • Donner, échanger ou vendre les produits dont vous ne voulez plus plutôt que de les jeter
  • Respecter le tri sélectif : un produit bien trié, c’est un produit recyclé. Au Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, les collaborateurs pratiquent le tri sélectif grâce aux différentes poubelles mises à leur disposition

GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Un tiers. C’est la quantité de nourriture perdue sans avoir été consommée.

La réduction du gaspillage alimentaire répond à un triple enjeu :
– Environnemental : si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le 3e plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde
– Économique : le gaspillage alimentaire coûte cher – entre 12 et 20 milliards d’euros par an en France soit l’équivalent de 159 euros par personne pour les seuls ménages
– Ethique et social : jeter de la nourriture est d’autant plus inacceptable dans la perspective d’une crise alimentaire mondiale

Que pouvons-nous faire à notre échelle?

  • Cuisiner les restes de nourriture : pourquoi jeter des restes de viande, de légumes ou de pâtes alors qu’ils peuvent être facilement réchauffés ou accommodés en de nouveaux plats ?
  • Ne pas acheter/cuisiner en trop grande quantité
  • Mieux comprendre les dates de péremption en fonction des produits : « consommer de préférence avant le » ne veut pas dire que votre produit est bon à jeter, sa qualité n’est simplement plus optimale mais il est encore peut-être tout à fait consommable